Colocation : des indicateurs intéressants qui commencent à apparaître.

En économie, il y a toujours des indicateurs qui sont calculés par l’INSEE notamment pour nous aider à mesurer et comprendre des phénomènes. Dans le blog de Loc Service et son observatoire sur la colocation, j’ai trouvé un indicateur intéressant : le nombre  demande par chambre en fonction des villes.

Un indicateur de tension du marché de la location dans une ville donnée.

Le nombre de demande par chambre est, il me semble, un indicateur pertinent pour déterminer l’appétence des locataires pour les offres de location dans une ville donnée, et donc par induction la pertinence de se tourner vers ce type spécifique d’investissement locatif.

Colocation demande par ville(source Locservice)

Les résultats du tableau ci-dessus tendent à confirmer ce que j’affirmais dans cette vidéo, à savoir que le mode d’exploitation en colocation vu comme la panacée n’est pas transposable en tout lieu et en tout temps. Dans une ville comme Le Mans, avec 0.3 demande pour 1 offre, les colocations ne doivent pas être si faciles à remplir que ça , le surplus de revenus rendu possible par le choix de ce mode d’exploitation par rapport à une exploitation classique pas faramineux. Bref, potentiellement plus de problèmes à gérer pour un rendement net (une fois pris en compte le tunrover, etc.) pas meilleur qu’avec une exploitation classique.

À Nantes, à l’inverse, le raisonnement doit être différent…

Les autres informations à retenir de l’observatoire de Locservice

  •  La taille idéale d’une colocation est de 3 personnes.
  • Les animaux sont refusés dans 14 % des cas et les fumeurs dans 19 % des cas.
    L’âge des colocataires est le critère le plus déterminant. 22 % des candidats déclarent rechercher des profils de moins de 30 ans comme colocataires, et seuls 27 % des candidats acceptent des profils ayant plus de 50 ans.
    Bien qu’une très grande majorité (89 %) des recherches soit mixte, les femmes sont plus nombreuses à rechercher des colocations du même sexe : 18 % des femmes ciblent uniquement des colocations entre femmes, alors que seuls 2 % des hommes ciblent une colocation 100 % masculine. Bizarrement, ça ne m’étonne pas…
  • Contrairement à ce que l’on pourrait attendre, la colocation n’est pas l’apanage des étudiants : 52 % des candidats sont étudiants, 43 % sont actifs et 5 % sont retraités ou sans activité.

Les livres de Julien Delagrandanne :



 

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