Petite pensée de septembre : Une question de perspective…

Dans la petite méditation de ce mois-ci, nous allons faire un petit jeu :- Regardez d’abord cette image pendant quelques secondes :

Femme jeune

– Maintenant, regardez cette 2nde photo et décrivez ce que vous voyez :

Femme mix

Vous voyez une femme ? Quel âge lui donnez-vous ?
Vous lui donnez sûrement 25 ans environ, plutôt jolie, élégamment habillée, avec un petit nez et un air modeste. Si vous êtes un homme, vous la trouvez même peut-être potentiellement attirante.

Et si je vous disais que vous aviez tort. Que moi, je vois que cette femme a plus de 70 ans, a un gros nez, et n’est pas très élégante… Et que je pense être plus susceptible d’aider cette femme à traverser la rue que de l’inviter à dîner pour un rendez-vous galant, qu’en dîtes-vous ?

Qui a raison ? Etes-vous parfaitement certain de ce que vous voyez, et persuadé que c’est moi qui divague ?

Regardez à nouveau l’image. La voyez-vous, avec son gros nez et son châle ?
Non, toujours pas ? Alors, jetez un oeil à la photo qu’ouvre ce lien, puis regardez à nouveau attentivement l’image ci-dessus. Cette-fois, vous devriez voir la vieille dame !

Malgré la connaissance de l’existence d’un autre point de vue, vous avez certainement eu du mal à admettre dans un 1er temps sa possible véracité. Pourtant, nous regardions tous les deux la même image, voyons quelque chose certes de complètement différent, mais aucun de nous n’avait vraiment tort…

Cet exercice de perception est souvent utilisé pour illustrer la puissance du conditionnement sur nos perceptions, nos paradigmes. Si 10 secondes peuvent avoir ce type d’impact sur ce que nous voyons, qu’en est-il du conditionnement d’une vie ? Les influences que nous rencontrons (école, famille, religion, environnement social, collègues, amis etc.) ont tous laissé en nous des traces, et contribué à créer certains de nos paradigmes propres.

Si j’estime souvent qu’il est important de prendre ces décisions en indépendance d’esprit (c’est ce qui permet d’en assumer les conséquences, et donne un sens de la responsabilité), il est aussi important d’être conscient que nos propres paradigmes conditionnent parfois notre vision du monde. Comme les paradigmes propres à ceux avec qui nous discutons conditionnent la leur…

Toutes les cartes géographiques du monde ne sont en effet pas dessinées exactement de la même manière (couleurs, pays placés au centre etc.), pourtant elles cherchent à représenter la même chose.

Ainsi, nous voyons parfois le monde de façon claire et objective, et d’autres le voient d’une façon tout aussi claire et objective mais différente de la nôtre. Nous voyons parfois le monde en étant fortement conditionnées par nos propres paradigmes : si quelqu’un nous contredit, nous pensons tout de suite qu’il a tort ou manque de discernement. Or, chacun voit le monde à sa manière, à travers la lunette que lui a fourni son vécu.

Plus nous prenons conscience de nos propres paradigmes fondamentaux, de la façon dont ils ont conditionné notre vision, plus nous pouvons les mettre à l’épreuve de la réalité et rester à l’écoute d’autres perceptions. Plus nous serons alors capables de remplacer des paradigmes qui nous ont conditionné à notre insu (pendant notre jeunesse par exemple) par des paradigmes voulus et choisis consciemment, avec maturité : c’est-à-dire par des grands principes.

Cette petite de pensée de septembre est inspirée de l’introduction du best-seller de Stephen Covey, les 7 habitudes de ceux qui réalisent tout ce qu’ils entreprennent dont vous pouvez lire la chronique sur le blog.

Et vous, connaissiez-vous cet exercice de la photo jeune femme/vieille dame ? N’hésitez pas à commenter ce billet.

4 réflexions au sujet de “Petite pensée de septembre : Une question de perspective…”

  1. C’est tellement vrai. Et pourtant peu de gens ont cette capacité à analyser les choses sous plusieurs angles.
    Et encore moins sont prêts à changer de point de vue. Ils pensent que ça les ferait apparaître faible.
    Pourtant c’est tout l’inverse, ce sont les gens qui ont la capacité de changer de point de vue qui dégagent une énorme force intérieure. Comme le disait Covez, ils cherchent à être en accord avec leurs principes propres, ne laissent personne d’autre qu’eux-mêmes les juger, et n’ont donc aucune peur (de ce que les autres vont penser, de comment ça va les apparaitre) de changer leur point de vue quand ils l’estiment nécessaire !
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  2. J’ai mis très longtemps à distinguer la femme vieille !
    Du coup, ça a très bien marché sur moi : en lisant les 1ères phrases, je me disais “mais qu’est-ce qu’il raconte !”
    Répondre

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