Lancer son activité est un rêve pour maints professionnels. Mais avant, ils devront souscrire une assurance agent immobilier, obligatoire devant la loi.
Comment assurer son agence immobilière.
Si vous vous apprêtez à lancer votre propre activité, il vous est sans doute déjà arrivé de vous poser la question : « une assurance agent immobilier, pourquoi faire ? »
Ce n’est pas la première chose à laquelle on pense dans la perspective de construire un projet. En effet, et c’est tant mieux, ce qui nous vient d’abord à l’esprit, ce sont plutôt les potentiels succès qui nous attendent, et pas les risques que l’on encourt. Contracter une assurance d’agence immobilière est donc rarement le premier réflexe.
Surtout que la profession jouit depuis quelques temps d’un glamour renouvelé grâce à ses différentes apparitions télévisées. Que ce soit grâce à une téléréalité mettant en valeur le caractère conquérant et rigoureux des acteurs de l’immobilier, ou à travers le personnage désopilant de Phil Dunphy dans Modern Family, le métier ne cesse d’attirer de nouvelles têtes, prêtes à relever le défi.
Oui, mais il faudra d’abord se munir d’une assurance d’agent immobilier, qui est, comme nous le démontreront dans cet article, une condition sine qua none au début de toute activité.
L’assurance agent immobilier : pourquoi est-elle nécessaire ?
Devenant de plus en plus glamour, la profession pourrait presque faire oublier comment ses lourds enjeux viennent à rendre nécessaire une assurance agent immobilier.
Si ce n’est pas à proprement parler un métier à risque, comme pompier au policier – à moins de se heurter à une poutre durant une visite – c’est néanmoins, à n’en pas douter, un métier à responsabilités.
Celles-ci sont multiples, et commencent bien sûr avec celles qui sont communes avec tous les créateurs d’entreprise. Il s’agit d’abord de mettre votre talent en valeur grâce à des études de terrain, une stratégie commerciale adapté, un réseau riche et influent et j’en passe.
Trouver une assurance agent immobilier n’est qu’un élément parmi les nombreuses démarches que vous aurez à accomplir si vous souhaitez lancer votre propre business. Il vous faudra également trouver un emplacement, vous renseigner sur les mandats immobiliers, envisager des solutions marketing…
Pour commencer, vous pouvez donc y réfléchir grâce à cet article, qui introduit les principales tâches qui vous attendent durant les premiers mois de votre activité – après avoir évidemment trouvé une assurance d’agence immobilière.
Des dispositions légales
D’abord, il faut s’avoir qu’avant même de penser à l’assurance agent immobilier, la profession appartient au domaine des activités commerciales réglementées.
En plus d’une immatriculation au registre des sociétés dans la catégorie professions libérales, il est indispensable de posséder une carte professionnelle d’agent immobilier, délivrée par votre Chambre de Commerce et d’Industrie, si bien sûr, vous répondez aux conditions de diplôme ou d’expérience professionnelle.
L’autre condition est donc de posséder une assurance responsabilité civile professionnelle, sans laquelle il vous sera impossible d’exercer.
Vous pourrez consulter en détail ici le décret n° 2015-764 du 29 juin 2015 relatif à l’obligation d’assurance de la responsabilité civile professionnelle des agents commerciaux immobiliers. Il vient modifier un décret de 1972 en précisant qu’un professionnel doit être capable de justifier à tout moment qu’il est bien titulaire d’une assurance agent immobilier.
Bien qu’obligatoire devant la loi, cette assurance d’agence immobilière est d’abord une protection pour vous, bien plus qu’une contrainte.
En effet, non seulement vous protège-t-elle des risques finances provoqués par une faute professionnelle de votre part, mais aussi vis-à-vis d’une erreur commise par vos employés.
Ainsi, s’il est déjà difficile de se prémunir soi-même contre toute petite erreur, il est quasiment impossible d’élargir cette attention à ton son personnel.
D’où l’intérêt de cette assurance agent immobilier couvrant au minimum 76 224,51€ de dommage et dont la franchise doit s’élever au maximum à 10%.
Communiqué de presse