Méfiez vous des quartiers dont l’avantage est extérieur à eux-mêmes.

En immobilier, le quartier est un des facteurs du sacro-saint triptyque l’emplacement, l’emplacement, l’emplacement. Vous allez donc logiquement rechercher un quartier qui évite les inconvénients majeurs, mais aussi qui présente certains avantages, et essayer d’anticiper au mieux ses perspectives.

Qu’est-ce qu’un avantage intrinsèque à un quartier ? C’est quelque chose qui en fait intégralement et indissociablement partie et à priori pour une longue période, comme par exemple la présence d’un parc, d’un gymnase, la qualité des bâtiments, la réputation de tranquillité de sa population.

Mais il peut y avoir aussi d’autres avantages qui sont extrinsèques à ce quartier, par exemple sa liaison de transports en commun avec un autre, l’arrêt quotidien du bus scolaire.

Et il y a des facteurs qui sont à mi-chemin entre les facteurs intrinsèques et extrinsèques : par exemple, une boulangerie renforcera l’attractivité d’un quartier qui a sinon peu de commerces. Mais quid si elle fait faillite ? Rien ne dit qu’elle sera remplacée…

Dans la vidéo suivante, je vous montre, à l’aide d’un exemple récent de ma région, pourquoi il faut parfois se méfier des quartiers dont l’attractivité majeure repose sur un facteur extérieur à eux-mêmes.

 

4 réflexions au sujet de “Méfiez vous des quartiers dont l’avantage est extérieur à eux-mêmes.”

  1. Merci Julien pour cette vidéo,
    C’est vrai que si on investit dans un quartier étudiant et que le seul moyen de transport pour se rendre à l’uni disparaît (ou retracé), on est embêté et le quartier étudiant est voué à se modifier. Ta vidéo a une utilité majeure… Permettre aux investisseurs de savoir anticiper. Un des atouts de l’investisseur d’ailleurs.
    Je ne le faisais pas jusqu’à présent, mais grâce à toi, je serai d’autant plus prudent pour mes prochaines acquisitions.

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  2. Pour décider si oui ou non il lui faut privatiser, collectiviser (biens communs ou club) ou socialiser un bien, un dirigeant des pouvoirs publics peut s’appuyer sur la nature intrinsèque d’un bien ou bien choisir dans le statut du type de bien qu’il entend lui attribuer. Car contrairement à Ostrom, nous ne considérons pas que le statut d’un bien le soit de manière intrinsèque systématiquement, c’est-à-dire par nature, comme nous allons le montrer ensuite.

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  3. Bonjour,
    J’ai 3 studios à 5 minutes à pied d’un métro squatté par des dealers le soir.
    J’ai toujours acheté dans des quartiers dits « sensibles » ou « précaires » contrairement au sacrosaint adage.
    Qui dit « bel emplacement » dit aussi prix élevé à l’achat (+20%) car convoité par des propriétaires occupants ; à l’inverse un quartier moins réputé a l’avantage du prix d’achat car moins recherché tout en conservant un niveau de loyer sensiblement proche (-10%) ; la rentabilité est toujours meilleure lorsque l’emplacement n’est pas adéquat. Par contre, je veille toujours à disposer d’équipements publics à proximité : métro/tram car fixe, bus, école et bien sûr commerces. Et là je suis bien d’accord avec vous.
    Le second principe est « On ne vit pas dans sa rue mais dans sa maison » ou l’importance de l’état du bien. Un état vétuste dans un beau quartier sera toujours moins prisé qu’un logement impeccable dans un quartier moins côté.
    Voici mon expérience

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