Mentalité fixe vs. Mentalité de développement (+ contexte tournage vidéo vs. Covid19)

Contexte tournage de cette vidéo vs. Covid19 :

J’ai tourné cette vidéo il y a 3 mois, et l’avais alors programmée pour une diffusion aujourd’hui.

J’y glisse (14éme mn) une phrase :

L’État est principalement là pour protéger les personnes en grosses galères ou dans des circonstances exceptionnelles : on peut tous un jour se retrouver chômeur, agressé, pris en otage à l’autre bout du monde, au milieu d’une épidémie… L’État ne doit pas être l’excuse pour vos échecs personnels : vous ne devez pas le tenir responsable de tout et n’importe quoi vous concernant, sinon vous ne vous remettrez jamais en cause et ne progresserez jamais.

Veuillez croire que j’aurais préféré que l’actualité ne fasse pas autant écho à ces propos…Et que j’étais loin d’imaginer que l’ensemble d’entre nous serions concerné au moment à la vidéo paraîtrait.

Dans les jours qui ont précédé, que ce soit chez des gens habituellement intelligents ou des gens disons moins malins, j’ai observé toutes sortes d’attitudes, du déni total à la panique extrême. Le déni s’est matérialisé par des phrases scandaleuses comme “Moi, j’ai 30 ans : je ne risque pas grand chose, j’aime autant l’attraper. Cela me ferait 15 jours de vacances aux frais de la princesse”. Ces personnes oublient que parmi leurs amis, elles ont probablement des gens asthmatiques, diabétiques, immunodéprimés.

Parlons de l’Italie. Culture que j’aime particulièrement, pour ses voitures au design magnifique (dont j’ai entamé une mini-collection), sa cuisine, ses belles brunes (dont je n’ai pas entamé une mini-collection, étant moins doué en drague qu’en bagnoles ou en investissement…). Et pour sa mentalité latine, ce coté joyeux bordel où les règles sont faites pour être contournées quand elles ne nuisent pas trop au voisin : vous ne verrez jamais un piéton italien attendre 3 plombes que le feu passe au vert pour traverser quand il y a 500 mètres de visibilité et aucune voiture à l’horizon, comme le ferait son confrère allemand.

Un peuple donc qui n’est pas connu pour être très obéissant. Et quand vous voyez qu’il y a 4 jours, leur chef de gouvernement adresse un message à la France à lui disant “vous perdez du temps, vous n’en faites pas assez”, cela démontre que l’on peut être resté un peu trop dans le déni. Comme quand je suis passé moi-même plusieurs fois pour un extra-terrestre en prononçant la phrase “non, par les temps qui courent, je ne préfère pas serrer la main”…

Dans ce contexte, le souhait émanant à priori et selon les rumeurs de Gérard Larcher, contre l’avis du Président la République, de maintenir les municipales, peut d’ailleurs sembler criminel. Prolonger à titre exceptionnel le mandat des équipes en place de quelques mois aurait sûrement été plus malin, d’autant que pour gérer la crise, il aurait mieux valu éviter d’avoir en sus à gérer la mise en place d’une nouvelle équipe municipale, parfois novice.

Pour ne pas tomber dans le déni ni dans la panique extrême, essayons de rationaliser les choses, en espérant ne pas perdre les moins matheux d’entre vous. Avant tout, précisons que je ne suis bien sûr pas médecin. Mais voici selon moi les points essentiels à avoir en tête pour rationaliser les choses, et éviter ainsi aussi bien déni que panique extrême :

1. Le problème du Covid-19 est qu’il est suffisamment mortel pour que ce soit problématique (2%). Je ne pense pas qu’il faille remettre en cause ce taux de 2%, il doit être à peu près bon. Certes, il est d’un coté minimisé au dénominateur, car on ne compte pas les cas asymptomatiques. Mais de l’autre, en début d’épidémie, il y a un effet inverse naturel : en divisant le nombre de morts par le nombre de contaminés (et non par le nombre de guéris), on minimise le taux, car on ne sait pas quel sera le sort des plus récents contaminés.

2. Le problème du Covid-19 est qu’il n’est pas suffisamment mortel pour éviter sa propagation à grande échelle. Voir l’exemple d’Ebola, au taux de mortalité beaucoup plus fort et dramatique, mais dont les foyers ont été plus faciles à circonscrire. En gros, plus un virus tue rapidement, moins il se reproduit : un virus immédiatement fortement létal tue ses hôtes rapidement, limitant par là même leur période de contagion, donc limitant sa diffusion.

3. Le problème du Covid-19 est que le taux de mortalité peut être maintenu à 2% environ, dans un contexte où les lits en réanimation sont disponibles. Or, on parlait de 5000 lits en début de crise, il y en a sûrement un peu plus aujourd’hui, mais on n’est pas capables d’accueillir 1 million de personnes en même temps…

4. L’effet des mesures n’est pas linéaire. Si 50% des personnes restent chez elles, si nous étions face à une pollution dans l’air, on sauverait 50% des gens. Ici, nous en épargnons beaucoup plus. Voyons cela en prenons un modèle simple d’épidémiologie. On a :

• Taux de reproduction R0 = nombre de personnes qu’un sujet infecté contamine. Si R0>1, l’épidémie gagne en propagation. Si R0 <1, la propagation de l’épidémie s’éteint progressivement.

• Pour Covid-19, a priori on aurait R0=4 environ

• R0 = D* C *P, où :
D est la durée de contagion : on n’y peut rien, c’est intrinsèque à la maladie
C : le nombre de contacts
P : la probabilité de transmettre à un contact.

Si on divise de nombre de contacts (C) par 2 , et la probabilité de transmettre à un contact (P) par 2 également (mesure barrières, distance de plus d’1 m), on divise R0 par 4, et ça pourrait suffire à le faire revenir à 1 arrêtant ainsi la propagation de la maladie.
Il y a donc un énorme effet de seuil, et les choses ne sont pas linéaires (ce qui est difficile à se représenter, car notre cerveau n’est pas conditionné pour appréhender des problèmes non-linéaires).

Les mesures exceptionnelles prises actuellement ont pour but d’adresser les points 3 et 4. Donc écoutez ce que l’on vous dit : distance à + d’1 mètre même dehors, et on évite de remplacer les sorties dans les bars par l’apéro à 15 dans le salon du voisin. Même si oui, ça fait chier ! Et il faut espérer que ça va pas durer 107 ans, sinon on va vite tourner en rond.

Comme beaucoup d’entre vous m’ont sollicité sur ce sujet, je ferai une vidéo ‘”Investissements et Coronavirus” d’ici une semaine. Tout en gardant en tête que la priorité, ce n’est pas de savoir si vous serez plus ou moins riche quand tout ça sera fini, mais d’abord de se sortir tous ensemble de cette panade. Et surtout d’avoir énormément d’admiration et du respect pour le personnel soignant, qui sont nos fantassins en première ligne au front dans cette guerre face à un ennemi invisible.

Sur ce, je vous laisse vous changer les idées en profitant de cette vidéo  tournée il y a 3 mois intitulée “Mentalité fixe vs. Mentalité de développement”

PS : toute personne qui s’amuse sur mes groupes réseaux sociaux à faire des blagues douteuses sur l’investissement en viager, (comme j’ai pu le voir sur des groupes Facebook où j’espère les gens sont juste moins respectables et qualitatifs que sur mes groupes qui ont la particularité d’avoir un accès initialement filtré réservé aux lecteurs de l’un de mes livres) sera bannie du groupe en question.

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Après l’étude de la mentalité d’abondance en opposition à la mentalité de pénurie effectuée dans une précédente méditation, la dichotomie entre mentalité fixe (fixed mindset) et la mentalité de développement (growth mindset) est l’une plus intéressante en termes de mindset, et d’effets sur la réussite, et le comportement.

Version vidéo ou version article écrit au choix :

 

 

L’expérience de Carole Dweck

Carol Dweck, une chercheuse de renom dans le domaine de la motivation à l’université de Stanford a donné 10 questions extraites d’un test de QI non verbal à des enfants de CM2.

Il y avait 2 groupes :

  • Dans le 1er groupe, après les 10 premières questions, où ils furent assez bons (les questions choisies étant d’un niveau relativement accessible), ils ont été complimentés pour leur intelligence : “Waouu… c’est un très bon score. Tu dois être intelligent !
  • Dans le 2nd groupe, après les mêmes questions, ils ont été complimentés pour leurs efforts : “Waouu… c’est un très bon score. Tu dois avoir travaillé très dur !”

Plus tard dans l’expérience, les élèves ont eu l’opportunité de réaliser un autre test. Il leur fut laissé le choix entre un test décrit comme facile, et un autre décrit comme difficile (en anglais, décrit plus exactement comme “challenging“) :

  • Dans le 1er groupe, récompensé pour son intelligence, 67% des élèves ont opté pour le test facile.
  • Dans le 2nd groupe, récompensé pour ses efforts, seuls 8% des élèves ont opté pour le test facile.

On constate ainsi que les compliments basés sur l’intelligence créent une mentalité fixe. Cette mentalité fixe crée elle-même un environnement où les étudiants ressentent le besoin de prouver leur intelligence tout en évitant en même temps les risques et les challenges. Ils la jouent donc trop “sûr” dans le futur, et autolimitent ainsi le potentiel de développement de leur talent.

Plus tard dans l’expérience, on a donné aux élèves un test “impossible” conçu pour incite à l’échec :

  • Une fois encore, la performance du 1er groupe fut très médiocre. Ils furent plus facilement frustrés et abandonnèrent plus vite que les élèves du 2nd groupe.

Enfin, un dernier test leur fut donné, d’un niveau aussi facile que le tout premier :

  • Pour le 1er groupe, leurs résultats ont baissé de 20% par rapport au 1er test.
  • Alors que sur le 2nd groupe, ceux-ci ont progressé de 30%.

Une différence de 50% entre le 1er groupe à mentalité fixe et le 2nd groupe à mentalité de développement, alors que leurs résultats étaient similaires après le 1er test !

Une dernière étape du test montre que les enfants du 1er groupe voient les imperfections comme honteuses, au point qu’ils mentent pour les cacher. Carole Dweck conclut en déclarant

“Ce qui est alarmant dans cette étude, c’est que nous prenons des enfants ordinaires, et on les transforme en menteurs simplement en leur disant qu’ils sont intelligents !”

(Notons que cette expérience a été retestée 6 fois avec à chaque fois les mêmes résultats).

Enseignements de l’expérience sur l’éducation des enfants.

Les jeunes que l’on valorise avec des affirmations “tu es spécial” et d’autres trophées ne réussissent pas idéalement ensuite dans les études. Après un échec, ils ont tendance à chercher quelqu’un qui a fait pire, ce qui les fait se sentir mieux mais ne les fait pas progresser.

Pour qu’ils adoptent une mentalité de développement, faites plutôt l’éloge des améliorations obtenues, des habitudes prises, des efforts. Louez l’ampleur du chemin parcouru.

Mais l’environnement familial ne conditionne pas tout. Un enfant se construit aussi lui-même : école, amis, personnalité, façon de comprendre le monde. Je pense avoir vécu dans en environnement familial assez neutre de ce point de vue, ne penchant ni caractéristiquement vers l’état d’esprit fixe, ni vers celui de développement. On me disait à la fois que j’étais intelligent chez moi, mais ma mère me traitait souvent “d’incapable”, de “dégourdi comme un manche à balai, qui ne saurait rien faire dans sa vie”. À l’école c’était du même acabit : d’une part, félicité dans les matières scientifiques pour mes raisonnements; d’autre part tête de turc d’un professeur d’allemand imbécile juste parce que je n’avais que faire de participer oralement à son cours totalement nul et débile, qui considérait sa matière comme la plus essentielle parmi toute pour l’avenir (lol…) et me stressait en convoquant mes parents tous les trimestres pour leur expliquer que mon cas était catastrophique et nécessitait d’entamer d’urgence des consultations avec un psy).

Mon frère a grandi dans le même environnement familial, avec les mêmes parents.

Aujourd’hui, je me suis clairement construit avec une mentalité de développement. À l’inverse, mon frère a clairement une mentalité fixe, passant beaucoup de son temps à se comparer et à jalouser (on n’est d’ailleurs beaucoup moins proche qu’à une époque, principalement de son fait et à mon grand regret, à cause des incompatibilités que cette différence entraîne).

Effrayant si on fait le lien avec les us et coutumes de ce début de XXI-ème siècle ?

Est-ce que l’on ne serait pas en train d’engendrer, parmi les millenials notamment une génération à mentalité fixe ?

  • Les réseaux sociaux en cela ne font pas que du bien, et valorisent la mentalité fixe. Instagram est le summum du narcissisme, avec des comptes personnels a plus de 1000 selfies, et où le baromètre de la réussite s’exprime par le nombre de likes et de commentaires qu’entraîne votre photo au bord d’une piscine un cocktail à la main?… Twitter permet que des personnes se posent en expert d’un sujet et le commentent, donnant leur avis, argumentant alors qu’elles n’ont pas étudié et compris 1% de la problématique : Twitter est donc un monde où de gens incompétents n’ayant pas conscience de leur incompétence s’expriment…
  • En entreprise, on retrouve des éléments tendant à prôner cette mentalité fixe :
    • Les séminaires de “renforcement de l’estime de soi” et autres foutaises sont à la mode, proposées par des coachs en management (qui expliquent “moi quand j’étais manager, etc.” et me font rire à cette occasion car je pense très fort “oui, avant que tu te sois fait virer, sinon tu ne serais pas recrée un job en devant coach” [notez que je parle bien  s’être recréé un job, et pas d’avoir créé son entreprise]).
    • Les formations “manager la génération Y ou Z” adressés aux manageurs d’un certain âge, où quand on prendre on peu de recul, on se rencontre compte qu’il est difficile d’adresser un feedback négatif aux millenials sans écraser leur égo, car ils ont tendance à avancer en pensant qu’ils en savent plus que ce qu’ils savent réellement.
  • La téléréalité avec des émissions comme The Voice donne l’illusion que l’on peut devenir une popstar en masquant les années de travail qu’il peut y avoir derrière, et où valorise donc l’événement plutôt que le processus sous-jacent. Et encore, ce n’est pas le pire, si on pense à ces quelques stars de la téléréalité devenus stars sans raison particulière, et qu’ont pu prendre comme référence certains jeunes ayant grandi avec ces émissions.

Les inconvénients de la mentalité fixe.

Les personnes avec une mentalité fixe ne passent pas de temps à améliorer ou développer leurs compétences. À la place, ils se concentrent sur comment prouver, documenter leurs talents ou leur intelligence (ou masquer leur manque d’intelligence).

La réaction face à l’erreur ou l’échec.

Scientifiquement prouvé également, les personnes avec une mentalité fixe ont une activité cérébrale quasi-nulle quand on leur présente une de leurs erreurs, alors que les personnes avec une mentalité de développement ont alors une activité cérébrale “en feu“.

La réaction face au succès des autres.

La personne a mentalité fixe va réagir au succès des autres avec des phrases comme “Il a eu de la chance” ou “Il connaissait les bonnes personnes”.

La personne avec une mentalité de développement va réagir au succès des autres en  lui demandant comment il a fait, en se documentant pour comprendre comment il a réussi. Et c’est là que cette fois, nous vivons à une époque formidable, la connaissance étant à portée du clic pour n’importe qui grâce à Internet. On peut d’ailleurs même suivre gratuitement  en ligne des modules de business d’universités prestigieuses comme Stanford.

Pour illustrer ça et marquer les esprits, j’aime bien répéter une blague que j’ai entendu et qui illustre cela.

Un gars expliqué à deux de ses amis qu’il vient de coucher avec la femme de chacun d’entre eux;

  • Le 1er ami, à la mentalité fixe, lui met directement son poing dans la gueule.
  • Le 2nd ami, à la mentalité de développement, lui rétorque “Comment t’as fait ? Moi, ça fait 6 mois que j’ai pas réussi à la “bai*er “

Le corollaire de l’expérience de Carole Dweck.

Si on pense que l’on réussit dans un domaine juste parce que l’on est doué, on va alors par corollaire considérer que dans un domaine où l’on est pas doué au départ, on n’y arrivera jamais et donc on ne s’y essayera jamais.

Je ne recherche pas la célébrité. Et pourtant, je commence à acquérir un début de notoriété grâce au succès de mes livres d’investissement et notamment de mon best-seller l’Investissement Immobilier Locatif Intelligent.

Je suis nativement un introverti profond, comme le montre mon profil INTJ qui ressort comme résultat à l’excellent et bluffant test de personnalité de Myers-Briggs.

J’avais horreur de passer un oral ou de présenter un exposé lors de ma scolarité.

Et pourtant, il y a 10 ans je faisais des présentations devant un amphi de 400 personnes. Oui, mais là, j’y étais professionnellement me direz-vous…

Avec tout ça, je n’aurais donc jamais imaginé “faire le clown” dans des vidéos sur ma chaîne Youtube , que j’ai quant à elle elle lancée totalement volontairement !

Et vous savez quoi, si on regarde aujourd’hui les premières vidéos (qui n’ont pourtant qu’un peu plus de 2 ans), on voit que c’était moins bon que celles d’aujourd’hui, que je bafouillais beaucoup plus. Et c’est parce que je n’étais pas très bon là-dedans, que je n’aimais pas cela plus que ça, mais que je me suis quand même astreint à me lancer… que je me suis amélioré, que je fais ça désormais instinctivement, que la chaîne Youtube gagne des abonnés… Et que je ne ressens désormais plus de pression quand je dois parler en public pour une présentation “in real life”, et que je fais cela quasi automatiquement.

Comment adopter une mentalité de développement ?

Vous pouvez  vous améliorer en adoptant ces 3 principes, propres aux gens à mentalité de développement :

  1. Une amélioration quotidienne  par petites touches progressives.
  2. Etre orienté sur la maîtrise plutôt que la performance. Ce qui compte c’est donner le meilleur de vous-même pour quelque chose vous concernant. Le jugement des autres n’a pas à compter là-dedans.
  3. Ne pas se comparer aux autres (sauf si ces comparaisons vous inspirent). Il y aura toujours quelqu’un de plus riche, plus intelligent, plus beau, plus musclé, plus rapide, etc.

Conclusion.

Avec l’état d’esprit fixe on évite les challenges car ils représentent une source d’échec. Or si nos défauts sont immuables, un échec ne ferait qu’exposer à la terre entière à quel point nous sommes nuls ! Quand  on adopte une mentalité fixe, l’objectif est donc d’effectuer un maximum de tâches où nous sommes sûrs de réussir pour montrer à  nos qualités et nous sentir valorisés.

À l’inverse, avec un état d’esprit de développement, on se concentre justement sur les tâches difficiles car ce sont elles qui nous font le plus grandir et progresser. Quand on adopte cet état d’esprit, l’objectif n’est pas de prouver que nous sommes talentueux, mais de tout faire pour le devenir…Par exemple, un champion olympique de patinage artistique ne l’est jamais devenu en se contentant de répéter la première figure qu’il a réussi sur des patins, mais en essayant de réaliser des figures de plus en plus difficiles…

Et la conclusion de cette méditation est donc…

Ne jamais penser (ou laisser entendre à un enfant) :

  • Ni que vos (ses) talents innés dans un domaine sont suffisants pour accomplir votre (son) rêve.
  • Ni que vos (ses) compétences et talents, sont quelque chose d’immuable aux caractéristiques fixes, immunes à l’amélioration.

Cela voudrait en effet dire que :

  • Les efforts sont inutiles puisque vous êtes déjà génial,
  • Ou que les efforts  sont inutiles parce que vous n’avez pas les qualités nécessaires et ne pouvez améliorer cela.

Louez l’amélioration, les habitudes, la croissance et les efforts. Louez l’ampleur du chemin parcouru, et un jour vous ferez l’éloge de vos résultats !

Note : Encore une fois, les fans deMJ De Marco (dont je suis aussi) auront reconnu que je lui ai emprunté quelques exemples dans cet article.

 

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2 réflexions au sujet de “Mentalité fixe vs. Mentalité de développement (+ contexte tournage vidéo vs. Covid19)”

  1. bonjour!
    Comme d’habitude instructif. Et j’imagine comme d’habitude lu par des gens qui aiment apprendre.
    C’est dommage, mais vos lecteurs ne sont pas ceux qui auraient eu le plus besoin de lire cet article! ^^

    Sinon, attention à ne pas confondre taux de létalité (décès sur cas morbides) et mortalité (décès sur population totale).
    la peste, en 1350, ce fut 50% de mortalité. 1 européen sur 2 décédé. Pour nous ramener à notre humilité…

    Répondre

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