Même chez des gens qui ont un esprit d’entreprise ou des penchants créateurs (ou qui lisent des livres de développement personnel), on peut retrouver des petites habitudes d’apparence innocente, mais qui sont pourtant des freins au succès. Essayons de lister ces principales habitudes contre-productives qui éloignent la réussite de ceux qui n’arrivent pas à s’en débarrasser.
1. Dire oui quand vous voulez dire non.
Si un projet, un partenariat ou une opportunité n’est pas aligné avec vos valeurs et vos objectifs, vous devez être à l’aise pour établir des limites. Apprenez à dire non avec gentillesse dès le début, car, à mesure que votre réussite grandira, de plus en plus de gens seront en concurrence pour profiter de votre temps et de votre attention. Le fait de ne pas fixer de limites saines se terminerait par une perte de la maîtrise de vous-même, voire un épuisement professionnel.
2. S’entourer de personnes qui ne veulent pas grandir.
En vous entourant de personnes qui ne veulent pas de grandir, ou qui disent vos projets « impossibles » ou trop « risqués », vous vous empêcherez d’avancer. Certaines personnes ne se sentent responsables de rien et ne se donne ainsi aucune chance de s’améliorer : elles ne font pas les efforts pour réussir (et attribuent le succès des autres à la chance), et ne se remettent pas en cause après leurs échecs en préférant par exemple accuser l‘Etat plutôt que d’essayer de se débrouiller elles-mêmes. Comme on finit par ressembler à la synthèse des 6 personnes avec qui on passe le plus de temps, ce n’est pas de ces personnes-là qu’il faut vous entourer…
3. Travailler en déjeunant.
Travailler pendant le déjeuner est une habitude que beaucoup de propriétaires d’entreprises ou de cadres prennent. La plupart le justifient de la façon suivante : «Si je travaille au déjeuner, je vais pouvoir partir quelques minutes plus tôt», mais ce n’est en général pas ce qui finit par se produire. Il est difficile de déconnecter à midi, surtout si vous faites une poussée productive, mais il est important de prendre quelques minutes pour recharger vos batteries. Ne pas le faire vous coûterait une diminution de votre productivité, et au final vous perdriez plus de temps que celui consacré à cette pause.
4. Ne pas faire de l’exercice.
Si vous ne parvenez pas à faire de l’exercice, ce manque de discipline se traduira dans d’autres domaines de votre vie, y compris votre entreprise. Lorsque vous faites de l’exercice, vous devenez plus attentif et plus alerte, ce qui vous permet d’opérer en tous domaines à un niveau supérieur.
5. Pratiquer le Multitâche.
Quoiqu’en dise certains, il est techniquement impossible de pratiquer le multitâche. Lorsque vous essayez de faire plusieurs choses à la fois, vous retirez votre pleine attention et votre concentration de tout, et vous réduisez la quantité et la qualité de tout ce que vous faites.
6. Répondre immédiatement aux messages privés et aux e-mails.
Si vous répondez instantanément à toutes ces sollicitations, vous allez être interrompu sans arrêt. Or, si vous voulez avoir une chance de réaliser des choses importantes dans la journée (celles que vous avez planifiées), vous aurez besoin d’interrompre l’interruption. Sinon, vous verrez se succéder les jours où vous n’aurez réalisé aucune tâche vraiment importante ou à valeur ajoutée. Planifier vous des plages pour répondre aux e-mails, une ou au plus deux par jour.
7. Lutter pour la perfection.
La recherche de la perfection devient souvent l’ennemi du bien. Le résultat est que vous aurez beaucoup de projets qui resteront toujours dans la file d’attente « en développement », alors qu’ils auraient pu voir le jour et être un succès. Les défauts que vous voyez dans ceux-ci ne seraient pourtant pas toujours perçus par les autres, et au final vous avez moins de temps pour réaliser d’autres projets.
4)Ne pas faire d’exercice…
Un avantage de cette pratique, outre les bienfaits reconnus, est que c’est un bon marqueur de l’état d’esprit. Ou plutôt, de l’état de fatigue.
Il est facile de nier, consciemment ou non, être fatigué et persister dans un travail intellectuel (sans aucune efficacité d’ailleurs), mais quand on commence d’avoir la flemme de faire du sport?
Faire ou ne pas faire du sport est dichotomique. C’est donc un excellent marqueur de fatigue, de saturation.