La value trap : l’ennemie de l’investisseur value.
On dit que si on ne comprend pas tout de suite le principe d’investissement dans la valeur ( = acheter quelque chose dont le prix est inférieur à sa valeur), c’est qu’on ne le comprendra alors jamais de sa vie. Mais si l’investissement dans la valeur a ensuite l’air simple sur le principe pour ceux qui ont passé ce premier cut et chez qui le concept a fait tilt, la mise en pratique réserve encore quelques pièges, notamment celui de la value-trap.
Qu’est-ce qu’une value-trap ?
Un value-trap est un titre qui semble être bon marché parce que l’action se négocie à des ratios d’évaluation très bas tels que les multiples de bénéfices, les flux de trésorerie ou la valeur comptable pour une période prolongée. Un tel titre attire les investisseurs qui recherchent une aubaine, car il semble peu coûteux par rapport aux multiples de valorisation historiques de l’action ou par rapport au multiple global du marché en vigueur.
Le value-trap (littéralement « piège de valeur ») se matérialise lorsque les investisseurs pensent acheter l’entreprise à bas prix et que l’action continue ensuite malgré tout à plonger dans des proportions significatives pendant une durée longue.
Exemple de value-trap.
L’investisseur achète une action apparemment bon marché, par exemple :
- Une société industrielle dont les actions se négocient 8 fois le bénéfice (ou un EV/EBIDTA inférieur à 5) , comparativement à une moyenne de 15 sur les dix dernières années. (resp. un EV/EBIDTA de 10)
- Une banque dont la valorisation a été inférieure à 0,9 ses capitaux propres au cours des deux dernières années, contre une moyenne de 1,20 fois sur 10 ans.
Jusque-là, ce sont des critères quantitatifs assez classiques d’investissement value.
Or, une entreprise autrefois compétitive peut être confrontée à des difficultés, ou une disruption sans retour dans son activité. Elle devient incapable de générer des revenus et des bénéfices à hauteur de ses résultats historiques. L’investisseur qui a cru l’acheter à prix d’aubaine pendant un creux de marché, se retrouve alors avec en portefeuille une entreprise dont les fondamentaux se détériorent à vitesse grand V. Il finit par s’apercevoir (souvent bien trop tard, et parfois après des renforcements à la baisse) que c’était en fait loin d’être un prix soldé et qu’à défaut d’aubaine il l’a in fine payée bien trop cher.
Une fois pris au piège, un cercle vicieux.
De par la nature même de la méthode d’investissement qu’il applique, un investisseur value a tendance à renforcer à la baisse, car il pense que le marché lui propose un prix inférieur à la valeur, encore meilleur marché que le prix de son premier achat déjà considéré lui-même comme une aubaine. Faute de réviser son analyse fondamentale et de comprendre que les problèmes de l’entreprise sont moins passagers qu’il ne les avait imaginés, et donc de réviser la valeur intrinsèque qu’il a attribué à l’entreprise en conséquence, le piège s’intensifie et se referme sur notre investisseur dans la valeur.
Comment éviter les value trap ?
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1. Faire les choses dans le bon ordre et ne pas confondre value et pas cher.
Il faut préférer la stratégie n°1 à la stratégie n°2.
Stratégie 1 : Un bon investisseur value achète la valeur de quelque chose, c’est-à-dire qu’il trie d’abord des actifs qui ont ou produisent de la valeur, puis regarde ensuite leur prix.
Ce n’est qu’une fois qu’il a isolé des actifs de valeur qu’il va choisir les moins chers.
Stratégie 2 : La stratégie inverse consistant à regarder ce qui baisse puis chercher ensuite à se persuader que cela a de la valeur est la voie royale vers la value trap.
Mieux vaut d’ailleurs se tromper sur le prix en achetant un bel actif trop cher dans la stratégie n°1 (exemple : un appartement Parisien acheté en 91 perdra de la valeur jusqu’en 98, mais 15 ans plus tard [et encore + 25 ans plus tard] se révélera avoir été un excellent achat) qu’en se trompant sur la qualité de l’actif dans la stratégie n°2 (un appartement Robien acheté à Périgueux en 2006 n’a toujours pas retrouvé sa valeur).
Les lecteurs d’ Investir en bourse : styles gagnants, styles perdants (de Julien Delagrandanne), noteront donc qu’il y a moins de chances de se faire pièger par une value-trap en style GARP qu’en style value. Ce risque plus important en style value devant se faire compenser par une diversification plus étendue.
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2. Faire les choses simplement
Je voyais l’autre jour que mes actions Berkshire Hathaway achetées à 75 € en 2012 me donnaient avec le cours actuel un rendement de 15% annuel. Pour avoir pour résultat final un rendement similaire sur le reste du portefeuille, j’ai eu de nombreuses lignes, des rotations, et des entreprises avec lesquelles on dort moins bien sur ses 2 oreilles que quand je confie mon argent à l’oncle Warren, (tout ça parce que, comme 90% des investisseurs en bourse, je devais me croire plus malin que la moyenne et espérer faire mieux…). Or, j’aurais pu tout mettre sur Berkshire Hathaway, ne rien toucher, et revenir 6 ans plus tard, et j’aurais été pareillement riche.
À mon sens, plus vous cherchez à faire compliqué, plus vous avez de chances de vous faire piéger dans une value trap.
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3. Ne pas oublier qu’un rétroviseur est toujours plus clair qu’un pare-brise.
Il faut éviter de donner trop de crédits à des martingales que vous découvrez sur le passé, en imaginant que la situation actuelle qui se présente à vous correspond à quelque chose de similaire.
Conclusion sur les values trap.
Ne vous y trompez pas : nous ne cherchons pas à critiquer ou à remettre en cause le style value ici. Au contraire, votre serviteur l’identifiait bien comme l’un des 2 styles gagnants en bourse dans Investir en bourse : styles gagnants, styles perdants.
Mais cet article visait à identifier l’une des plus grandes difficultés propres à ce style une fois que l’on cherche à le mettre en pratique : savoir éviter les pièges à valeur ou value-trap.
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si ma compagne avait lu cet article…
Au lieu de me regarder, elle aurait du regarder :
_mes aïeux pour voir les perspective d’évolution
_éviter la fratrie pour l’approche par comparable mais prendre un benchmark non lié directement.
Ainsi, elle se serait immédiatement éloigné d’une value-trap, en l’occurence : moi. ^^
Plus sérieusement, il y a aussi le « faux value-trap » qui plonge ou plutôt, qui continue de plonger parce qu’on ne sait jamais à l’avance jusqu’à quand les couteaux tombent. Et vendre à perte juste par manque de patience.
(Allez savoir, c’est peut-être justement ce que ma compagne espère… ^^)
Bonjour ,
Je suis à la recherche de formation afin d’apprendre l’analyse d’entreprise pour faire de l’investissement en valeur . J’ai lu votre livre style gagnant style perdant et l’investissement immobilier locatif intelligent qu’à j’ai vraiment apprécié.
Et je voudrais me former .
Connaissez vous des formations ou des livres pour apprendre ,des livres facile à appréhender car je n’ai pas une formation financière à la base.
Je vous remercie de votre réponse .
Bonjour Caroline,
Le gestionnaire et les états financiers est un livre qui peut paraitre un peu cher mais qui est complet et à mon sens pas mal du tout.
Ci-dessous la table des matières pour voir si ça correspond à ce que vous attendez :
1. La comptabilité et l’entreprise
1.1. La comptabilité : un système d’information financière
1.1.1. L’utilisation de l’information financière
1.1.2. La lecture des états financiers
1.2. Les états financiers, leur utilité et le processus inhérent à leur publication
1.2.1. La présentation des états financiers
1.2.2. L’utilité des états financiers
1.2.3. Le processus de publication et ses intervenants
1.2.4. La technologie comme support de publication
1.2.5. Ce que les états financiers ne sont pas
1.3. Les types et les formes d’entreprises
1.3.1. Les types d’entreprises
1.3.2. Les formes économiques de l’entreprise à but lucratif
Conclusion
Annexe 1.1 Les formes juridiques de l’entreprise à but lucratif
2. Les états financiers : un aperçu
2.1. Introduction
2.2. L’état de la situation financière et l’identité fondamentale
2.3. L’état du résultat global
2.4. L’état des variations des capitaux propres
Conclusion
3. Le processus de normalisation internationale et le cadre conceptuel
3.1. La raison d’être des normes comptables internationales
3.2. Le cadre conceptuel international
3.3. Les objectifs
3.4. A la base des états financiers : le concept d’entité et l’hypothèse de la continuité de l’exploitation
3.4.1. Le concept d’entité
3.4.2. L’hypothèse de la continuité de l’exploitation
3.5. Les caractéristiques qualitatives de l’information financière utile
3.5.1. Les caractéristiques qualitatives essentielles
3.5.2. Les caractéristiques qualitatives auxiliaires
3.6. La contrainte du coût
3.7. L’évaluation
3.7.1. Le coût historique
3.7.2. Le coût actuel
3.7.3. La valeur de réalisation
3.7.4. La valeur actuelle
3.7.5. La juste valeur
3.7.6. Que conclure de ces diverses méthodes ?
3.8. La comptabilisation
3.8.1. Les critères généraux
3.8.2. Les actifs et les passifs
3.8.3. Les produits
3.8.4. Les charges (et le rattachement des charges aux produits)
3.9. Le jugement et les considérations éthiques
4. Les composantes de l’état de la situation financière : les actifs
4.1. Présentation général de l’état de la situation financière
4.1.1. La société Thomson Reuters Corporation
4.2. La nature des actifs
4.2.1. L’actif courant
4.2.2. L’actif non courant
5. Les composantes de l’état de la situation financière : les passifs
5.1. La nature des passifs
5.1.1. Le passif courant
5.1.2. Le passif non courant
6. Les composantes des capitaux propres, de l’état du résultat global et les notes aux états financiers
6.1. La nature des capitaux propres
6.2. Les composantes des capitaux propres
6.2.1. Le capital-actions
6.2.2. Le surplus d’apport
6.2.3. Les résultats non distribués
6.2.4. Le cumul des autres éléments du résultat global
6.2.5. Les participations ne donnant pas le contrôle (intérêts minoritaires)
6.3. L’état de variations des capitaux propres
6.4. L’état du résultat global
6.4.1. La présentation du résultat global
6.4.2. Les composantes de l’état de résultat global (méthode CRD)
6.5. Les notes complémentaires aux états financiers
6.5.1. Les engagements contractuels non comptabilisés (hors bilan)
6.5.2. Les évènements postérieurs à la date de clôture (IAS 10)
6.5.3. L’information relative aux parties liées (IAS 24)
7. La comptabilisation et l’interprétation de certains postes particuliers
7.1. Les frais de recherche et développement
7.2. La rémunération fondée sur des actions
7.3. Les contrats de location
7.3.1. Le contrat de location-financement (= crédit bail)
7.3.2. Le contrat de location simple
7.3.3. Exemples de contrats de location
7.4. L’impôt sur le résultat
7.5. Les avantages du personnel
7.5.1. Les prestations de retraite
7.6. Les participations dans d’autres entités
7.6.1. La comptabilisation d’une participation dans des entreprises associées
7.6.2. La comptabilisation d’une participation dans une filiale
7.6.3. L’état de résultat global consolidé
7.6.4. L’était de la situation financière consolidée
7.6.5. La comptabilisation d’une participation dans une coentreprise
7.7. Les effets des variations des cours des monnaies étrangères
7.7.1. La conversion de transactions effectuées en monnaies étrangères
7.7.2. La conversion d’états financiers en monnaies étrangères
7.8. Les secteurs opérationnels
8. Le tableau des flux de trésorerie
8.1. Les flux de trésorerie – liens avec les divers états financiers
8.1.1. Les flux de trésorerie
8.1.2. La comptabilité d’engagement (et la notion de spécialisation ou d’indépendance des exercices)
8.1.3. La conversion des divers états financiers en flux de trésorerie
8.2. L’établissement des flux de trésorerie
8.2.1. Les composantes du tableau des flux de trésorerie
8.2.2. Les flux de trésorerie liés aux activités d’exploitation
8.2.3. Les flux de trésorerie liés aux activités d’investissement et de financement
8.3. La présentation du tableau des flux de trésorerie
8.3.1. La trésorerie et les équivalents de trésorerie
8.3.2. La présentation des composantes du tableau des flux de trésorerie
Conclusion
Annexe 8.1 Le tableau des flux de trésorerie de Thomson Reuters Corporation
9. L’analyse des états financiers
9.1. Les interrogations suscitées par l’analyse
9.2. Les sources d’information
9.2.1. Les communiqués de presse, les déclarations de la direction, le rapport annuel et les prospectus
9.2.2. Les états financiers trimestriels et annuels
9.2.3. Le rapport de l’auditeur
9.2.4. Les bases de données statistiques
9.2.5. Les analyses spécialisées et les articles de journaux
9.3. La démarche d’analyse
9.3.1. La définition de l’objectif de l’analyse
9.3.2. La collecte des données
9.3.3. Le traitement de données
9.3.4. L’interprétation des résultats obtenus par le traitement des données
9.4. L’importance de l’examen des états financiers et des activités de l’entité
9.5. L’analyse verticale et l’analyse horizontale
9.6. Les ratios : analyse approfondie
9.6.1. L’analyse des résultats
9.6.2. L’analyse de l’actif
9.6.3. L’analyse du financement
9.6.4. L’analyse des flux de trésorerie
9.6.5. La synthèse des ratios
9.7. L’incertitude inhérente à l’analyse des états financiers
9.7.1. Les limites de l’analyse
9.7.2. Les limites inhérentes aux états financiers
10. Les normes pour les entreprises à capital fermé
10.1. La pertinence de l’information financière pour les entreprises à capital fermé
10.2. Le cadre conceptuel
10.3. Les états financiers
10.3.1. L’état des résultats
10.3.2. Les capitaux propres
10.4. Les postes particuliers
10.4.1. Les placements
10.4.2. Les immobilisations
10.4.3. L’impôt sur le résultat
10.4.4. Les contrats de location
10.4.5. Les avantages du personnel
10.4.6. Les frais de développement (actifs incorporels générés à l’interne)
Conclusion
11. L’application de l’identité fondamentale : les débits et les crédits
11.1. Les deux conventions de consignation des opérations
11.1.1. La première convention
11.1.2. La deuxième convention
11.2. Le grand livre général et le journal général
11.3. Les journaux spécialisés
11.3.1. Le journal des ventes
11.3.2. Le journal des achats
11.3.3. Le journal des encaissements
11.3.4. Le journal des décaissements (ou débours)
11.3.5. Le journal des salaires
11.4. Les grands livres auxiliaires
11.4.1. Le grand livre auxiliaire des clients
11.4.2. Le grand livre auxiliaire des fournisseurs
Merci beaucoup
Je vais donc me l’acheter ainsi que votre livre sur le patrimoine que j’ai commandé sur Amazon.
Caroline
Comme je l’ai dit j’ai lu votre livre style gagnant et style perdant,
je débute en bourse.
Le style gagnant dans l’investissement de valeur me correspond totalement.
J’ai donc créé un portefeuille de valeur avec 3000 €,
que je vais régulièrement alimenter contenant des valeurs des daubasses site auquel je suis abonnée
Ça reste du hasard puisse que j’y connais rien.
La démarche peut sembler incongru mais pour avancer dans un projet
j’ai besoin de faire, d’être dans l’action quitte à y perdre des plumes.
Le but étant d’être autonome afin de pouvoir comprendre
et plus tard trouver des actions « d’investissement en valeur ».
Pensez-vous que la lecture dans l’ordre chronologique de ces livres serait une bonne formation.
afin d’apprendre investissement de valeurs.
1 L’investisseur intelligent, Benjamin Graham
2 Le petit livre pour investir à bon prix, Christopher Browne
3 Investir dans la valeur, Bruce Greenwald
4 Le gestionnaire et les états financiers
Si vous avez des conseils et d’autres livres
Des sites ou même des formations à me suggérer n’hésitez pas à m’en faire part.
Je vous remercie
Caroline
J’ai listé les livres que je recommandais pour investir en bourse ici : vous avez presque la liste complète du paragraphe « value » donc si c’est le style que vous visez vous êtes donc dans le vrai.
Peut-être que dans l’ordre chronologique, le petit livre pour investir à bon prix (un poil plus facile d’accès de mémoire )passe avant L’investisseur intelligent.
Sinon votre ordre de lecture listé ci-dessus est bien crescendo. Vous pouvez rajouter Security Analysis qui existe maintenant en français (de Graham aussi, va plus loin que l’investisseur intelligent mais est + rébarbatif…). Ceci dit, Buffett cite bien les 2 de Graham (L’investisseur intelligent et Security Analysis) parmi les livres qu’il considère comme les 3 meilleurs pour la bourse …
Merci
_value investing de L. Neely
Et parce qu’avoir des outils que l’on utilise mal parce que c’est votre cerveau (et vos émotions) qui guident vos mains :
_système 1/système 2 de Kahneman
_value investing de J. Montier
En plus, c’est captivant et vous en apprendrez sur vous-même dans bien des domaines…
Mais surtout, lisez, tout les jours, lisez ne serait-ce qu’une heure. Couchez vous plus savante que vous ne vous êtes levée.
Prenez le temps de vous former. Investissez ce que vous êtes prêtes à perdre sans avoir mal, et commencez tranquillement, très progressivement, sur plusieurs années.
Ne voyez pas le gain qui vous attend, c’est un piège aveuglant.
(ps : Julien, vous êtes un peu barge d’accepter mes commentaires parfois, non? ^^)
Un article intéressant. En effet comme pour l’analyse graphique, il n’y a aucune méthode pour gagner de l’argent facilement et à coup sûr sur les marchés financiers.
On pourrait comparer le fait d’acheter une société peu chère en rapport avec ces ratios, le fait d’acheter un indice qui est sur ses ponts bas à la vue de l’historique graphique. La différence, selon moi, c’est que l’analyse fondamentale est basé sur du concret. Une entreprise qui dispose d’une certaine solidité financière a moins de chance d’avoir son cours chuter fortement en dessous de sa valeur réelle qu’un investissement basé sur une analyse graphique qui porte juste sur une question d’indicateurs, de probabilité et de facteurs externes ).
J’ai écris un article sur le PER ( price earning ratio ) où j’explique les limites de ce ratio : https://letraderdudimanche.com/tout-savoir-sur-le-per-price-earning-ratio
merci pour cet article très intéressant, Rome ne c’est pas construit en un jour