Comment choisir le bon locataire ?
Le choix du locataire : pas seulement une question de revenus.
Choisir le bon locataire, au delà de sa solvabilité, c’est choisir le locataire qui limitera votre temps de gestion. Ainsi, les investisseurs immobiliers expérimentés ne choisissent pas le locataire au bulletin de salaire le plus élevé, mais plutôt celui dont ils anticipent qu’ils les dérangera le moins souvent et ne sera pas compliqué à gérer, ou a minima le moins chronophage possible.
On connaît tous des en***** de mouche dans la vie courante. Les voudriez-vous comme locataires ? Bien sûr que non ! À moins que nous m’aimiez faire compliqué quand on peut faire simple. Et toute bonne stratégie de gestion locative découle logiquement de cet état de fait !
Ce n’est donc pas sur les critères habituels de revenus (3 fois le montant du loyer, etc.) que l’on va aborder la question du choix du locataire dans la vidéo suivante.
Le métier du locataire : un pattern qui se dégage pour un bon choix ?
Mais nous n’allons pas non plus cette fois parler du feeling ressenti lors de la visite, ainsi que du comportement du locataire et des éléments qui doivent vous faire douter comme nous l’avions déjà fait précédemment.
Non, cette fois nous allons presque faire dans le cliché en mode : y-a-t-il des métiers ou professions à éviter dont on ne veut pas car ce sont des “relous”. Mais c’est un cliché que je confesse finir par appliquer dans la pratique lorsque je choisis mes locataires tant il semble parfois pertinent.
La méthode.
Bien sûr pas de méthode scientifique pour ressortir ces 3 professions à éviter pour choisir le bon locataire. Elles sont tirées de mes fréquentes discussions avec des investisseurs expérimentés, ainsi que de ma propre expérience et mon propre ressenti.
Bien sûr, si vous faires l’un de ces 3 métiers, ne prenez pas la mouche. C’est une généralisation avec les limites que cela impose, et il y a des gens biens partout. 😉
Et ce n’est pas au point que lorsqu’un bien immobilier vendu loué vous intéresse , vous devriez y renoncer juste parce que le locataire en place a l’une de ces professions.
Les 3 professions à éviter si on veut choisir le bon locataire.
Mettons fin du suspense, et découvrez dans la vidéo suivante quelles sont ces fameuses 3 professions à éviter lors du choix de vos locataires.
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Je suis extrêmement choquée par vos propos sur les profs : “ils ne sont jamais sortis de l’école et ne connaissent pas la vie “? Révisez vos poncifs et renseignez-vous ! Quand on bosse à l’école (quel que soit le niveau), face à toutes les difficultés sociales que l’on est censé résoudre et la pénibilité croissante du métier, je peux vous assurer que l’on a le sens des réalités et les deux pieds bien sur terre. Quand au temps que l’on a soi-disant en abondance, là aussi renseignez-vous, nuancez vos propos et tenez-vous un peu au courant de l’actualité de ce milieu de privilégiés donneurs de leçons.
Nous sommes habitués à plus de finesse dans vos vidéos d’habitude.
Bonjour,
Comme cela a déjà pas mal été débattu en commentaires de la vidéo, avec plusieurs interventions vindicatives de profs, je remets mes réponses ici :
1. Je n’ai pas dit tous les profs… Mais certains profs. Et je n’ai pas dit que leur métier n’était pas pénible, on se concentrait sur un sujet et un seul, i.e une éventuelle et potentielle complexité au dessus de la moyenne pour qui doit les gérer en tant que locataire.
Avec le long disclaimer au début sur ce que ce genre de vidéos pouvait donner et sur le façon de l’appréhender…qu’à priori beaucoup semblent ne pas vouloir entendre. Le “nuancez vos propos” n’a donc à mon sens pas lieu d’être, puisqu’ils ont déjà été plus que nuancés en préambule de la vidéo.
Malheureusement, je suis obligé de faire ce genre de vidéo provocatrices de temps en temps, sinon la chaine périclite et le jeu de faire des vidéos n’en vaut pas la chandelle pour moi. Entre les faibles vues, les haters qui m’insultent, les critiques pour tel mot de travers en oubliant la valeur que j’apporte gratuitement à coté le reste des 95% du temps, le fait que ce n’est pas un besoin absolu pour moi (Je ne vends pas de formation derrière et je ne pense pas que je vendrais beaucoup moins de livres si je n’en faisais pas d’ailleurs, l’entonnoir pour ceux-ci étant surtout sur Amazon), j’ai d’ailleurs de moins en moins envie d’en faire…
La preuve de l’efficacité d’une vidéo un poil provocatrice : 2500 vues en 1 semaine pour celle là et + 150 abonés , 600 vues et +15 abonnés en 1 mois pour une vidéo + sérieuse sans titre “putaclic”. Et si j’avais pris pour titre “les 3 professions à double-checker, sur lesquelles avoir un peu + de vigilance, etc. ” plutot que le tranché “à éviter”, ça n’aurait pas donné le même résultat. C’est malheureusement le monde d’aujourd’hui.
Et je reconnais que j’ai peut-être moi-même une vision déformée par mes amis profs qui ont un petit coté “donneur de leçons agaçant” qui a influé mon commentaire (qui restent des amis, et ils le savent que je leur reproche ce défaut, car je ne suis pas très fort en langue de bois..)
Vous remarquerez que je fais une vidéo de ce type de temps en temps, mais n’en abuse pas non plus.
Enfin, précisons que je remercie nommément à la fin de tous mes livres certains des profs que j’ai eu dans la jeunesse, et que je considère m’ont apporté énormément. Je n’ai pas donc aucune quelconque “haine anti-prof”.
2. Ce n’est néanmoins pas un jugement de valeur gratuit qui est présenté ici, mais ça s’appuie sur des faits. Comme je l’ai dit, on s’est réuni à 5 investisseurs et avons comparé les cas qui nous avaient posé plusieurs fois des problèmes pour voir si un pattern s’en dégageait.
Il y a néanmoins un biais statistique de représentativité/échantillonage évident et assumé/avoué : 5 investisseurs confronté peut-etre en moyenne à une trentaine de locataires chacun dans leur carrière, c’est probablement trop peu (150 locataires dans l’échantillon) pour faire des généralités et tendances absolues. En effet, à partir du moment où une profession revient 3 fois dans les citations, on est déjà sur un début de pattern avec un échantillon réduit à ces qqs occurrences.
Le truc drôle et que je n’avais pas révélé jusque-là est que l’un de ces 5 investisseurs avec qui j’étais réuni pour la discussion qui a précédé à cette vidéo…était justement prof… Et n’était pas fan du tout de choisir ses collèges comme locataires^^
J’étais loin d’être celui qui les avais le + dans sa “black list”. Une seule expérience avec un prof comme locataire : un peu + compliqué à gérer que la moyenne mais ça restait raisonnable.
Mais bon après tous les commentaires de profs, sans prise de distance aucune*, que cette vidéo a généré, les 4 autres vont peut-être finir par m’avoir convaincu… Car finalement ces réactions très typées et manichéennes (mots employés très forts “extrêmement choqué/inadmissible/ totalement débile, etc.” sans concéder jamais qu’il pourrait exister en France ne serait-ce qu’un seul prof correspondant à la description faite. (Perso, si qqn tient des propos caricaturaux sur les ingénieurs, j’admettrai sans problème qu’il n’y en a un certain nombre des comme cela…), ont finalement plutôt contribué à renforcer le petit doute à leur sujet qu’à le lever… 😉 me faisant donc craindre un certain dogmatisme de leur part si un jour je devais à avoir à trouver un compromis ou un terrain d’entente lors d’un problème dans une location.
*Enfin, si je suis honnête, il y a quand même un prof-investisseur qui acquiescé à l’analyse dans les commentaires.
3. Sur le temps de travail des profs…
Pour moi, en fait ni les profs (qui expliquent souvent qu’ils bossent autant ou + que les autres) ni les salariés (qui critiquent souvent leur temps de travail supposé faible) ne peuvent en parler faute d’avoir matière à comparaison…
Un prof, même s’il écoute et rencontre des parents salariés dans la privé, ne peut par exemple pas connaître réellement ni imaginer la productivité qu’il faut avoir pour faire face à une concurrence internationale de + en + féroce.
Un salarié ne peut pas quant à lui savoir réellement quels efforts il faut déployer pour gérer une classe dans un contexte grandissant de perte de valeurs et de repères de la jeunesse.
Dans les 2 cas, c’est une chose d’en avoir entendu parler. C’en est une autre de l’avoir vécu.
Les seuls qui le peuvent réellement sont ceux qui ont enchainé une carrière de cadre dans le privé (simple cadre, non dirigeant/non supérieur) puis de prof ensuite (reconversion à la quarantaine par exemple).
Et de mon expérience le discours de ceux-ci est assez unanime : leurs semaines de profs sont sensiblement moins longues en heures travaillées, y compris en intégrant préparation des cours et corrections (parties du travail qu’ils ont le loisir de faire au moment où ça les arrange) ainsi que les interactions obligatoires avec les parents : donc ils ont bien + de temps, en tout cas à rythme de travail équivalent que l’ex-salarié continue d’appliquer naturellement dans sa nouvelle carrière de prof (d’où mon discours…) que dans leur vie précédente de salarié.
Mais en revanche, ils admettent que le temps passé devant les classes est beaucoup + fatigant que celui qu’ils passaient derrière un bureau ou en réunion… (à l’exception sur ce dernier point des salariés qui passaient avant leur temps en déplacement professionnel qui trouvent parfois le temps passé en classe + cool).
Après, je pourrais nuancer entre les matières enseignées par les profs, les types de postes salariés, etc.
Mais comme j’ai bien appris la leçon que les profs m’ont donnée à l’occasion de cette vidéo (bien qu’ils n’en donnent jamais…), à savoir que je ne sais pas nuancer et que j’aurais du passer + de temps à l’école, je vais m’abstenir… Je laisse ça aux avocats, qui bien que cités au même titre comme “potentiels chieurs” dans cette vidéo ont quant à eux majoritairement su nuancer dans leurs commentaires à coups de “Ah oui c’est vrai il y en a quelques-uns des comme ça, mais pas moi”…et réussi ainsi par cette attitude à ne pas renforcer le discours tenu à leur sujet